Mary, l’émissaire

Mar 17, 2016 2:30 PM ET

En Surface

Dans cet épisode  de notre série en plusieurs parties démontrant comment la vision de Goldcorp « Créer ensemble de la valeur durable » dépasse la création d’emplois, la formation professionnelle et l’infrastructure, nous vous faisons part d’un récit de partage de connaissances et de perspectives culturelles pouvant engendrer des bienfaits sociaux, environnementaux et locaux. Nous vous présentons un membre de Goldcorp qui participe à l’évolution future en contribuant à faire converger l’innovation de l’entreprise et les traditions ancestrales.

Mary Boyden montre la voie. D’origine autochtone, Mary a grandi à Toronto, puis a déménagé à Elliot Lake, où elle a suivi une formation de technicienne en aérage de mine, pour se rendre finalement à Timmins afin d’y devenir la première femme à travailler dans la mine souterraine de Pamour (qui appartient désormais à la mine d’or Porcupine de Goldcorp).

Elle a rejoint Goldcorp en 2010 en tant que directrice des relations communautaires autochtones à la mine Porcupine, cultivant des partenariats avec les communautés des Cris, des Ojibwés et des Algonquins, tout en renouant avec ses racines autochtones et avec les Anciens. Elle est aujourd’hui une intermédiaire de confiance entre l’innovation de l’entreprise et les traditions ancestrales, intégrant le passé dans la toile de l’avenir afin de créer de nouveaux horizons en matière de planification et de reconversion minières. 

Il s’agit d’un rôle primordial qui souligne l’engagement de Goldcorp quant à l’habilitation, l’intendance environnementale et le projet gigantesque de réhabilitation de 100 hectares de terres de la mine Porcupine ainsi que des sites abandonnés auparavant. Cliquez ici pour continuer cette lecture dans le magazine En Surface. 

« L’exploitation minière a débuté ici [à Timmins] il y a 100 ans, bien avant Goldcorp, sans aucune consultation avec les groupes autochtones ou communautaires, explique Mme Boyden. Mon travail était de corriger cette ignorance et d’encourager la convergence des idées pour ouvrir une nouvelle ère d’exploitation des ressources. Cela a évolué naturellement en un équilibre entre les pratiques traditionnelles et modernes pour le meilleur des deux mondes. »

Dès le début, Mme Boyden a été une émissaire culturelle. À la fosse Dome, elle et des collègues ont tenu compte de l’appel de l’orignal et de la sagesse du guérisseur traditionnel, Martin Millen; ce qui a catalysé la communion. (Cliquez ici pour lire cet article.) Elle a facilité le financement par Goldcorp pour des initiatives pour les jeunes qui ont établi des ponts avec les adultes de Timmins, de la mine Porcupine et de groupes consultatifs. Elle a stimulé le mouvement de récupération culturelle pour amplifier la voix des Anciens et de voir la grande image comme il coule latéralement, et pas seulement de haut en bas.

Lors d’une quête personnelle dans l’ouest dans le cadre d’un rassemblement rituel, Mme Boyden et M. Millen ont rencontré Josias Fiddler, Ancien réputé et guérisseur traditionnel le Sioux Lookout Health Authority. Ils l’ont invité à la mine Porcupine afin de connaître son opinion sur les plans de réhabilitation. En voyant la portée et à l’ampleur des projets, M. Fiddler a convoqué ses pareils; ce qui a donné naissance à l’institut AMAK.

AMAK, un acronyme pour Anishanaabe Maamwaye Aki Kiigayewin (« toutes les personnes se réunissent pour guérir la terre » en ojibwé), cette groupe de réflexion fait intervenir les principaux gardiens du savoir autochtone, en partenariat avec Goldcorp ainsi que Génération de l’innovation sociale, Golder Associates et plusieurs universités, notamment l’université de Waterloo, qui considère ce cercle d’apprentissage une « innovation sociale ».

Plus de 100 délégués du gouvernement, des universités et des secteurs des ressources ont assisté à une conférence AMAK et ont constaté le pouvoir de la réhabilitation collaborative à l’ancien site de Coniaurum, qui propose à l'avenir un pavillon d’enseignement autochtone, un pavillon de guérison et des tipis de cérémonie, où des célébrations mensuelles attirent des citoyens de tous les âges et de tous les horizons.

« C’est devenu un lieu de rassemblement communautaire, explique Mme Boyden. Il s’agit également d’un lieu de fierté, à la fois pour AMAK et pour Goldcorp. Tous deux reçoivent des acclamations internationales pour avoir favorisé la collaboration au niveau de l’esprit et prouvé que des affaires rentables peuvent être fondées dans une tradition honorable. Je suis ravie de faire partie de cela. J’ai le meilleur emploi des deux mondes. »

Vérifiez régulièrement le site pour connaître les prochains récits du blogue En Surface concernant AMAK.